
Salarié PSL du Mois : Fabrice Tourmez
PSL 72 : En quelques mots, pouvez-vous nous décrire votre parcours jusqu'à aujourd’hui?
Fabrice : Après des années d’animation en CLSH (Centre de loisirs sans hébergement) et CVL (Centre de vacances et de loisirs), puis d’animation scientifique en archéologie, je me suis tourné vers l’encadrement d’ateliers de dessin de presse et de bande dessinée. En effet en dehors du domaine de l’animation je suis également dessinateur de presse/BD pour diverses publications. Et donc j’ai souhaité transmettre mon savoir-faire dans le cadre d’ateliers de loisirs et d’interventions scolaires.
PSL 72 : Avez-vous toujours eu envie de travailler dans ce domaine?
Fabrice : Oui la notion de transmission des savoirs est l’une de mes premières motivations. Le dessin a toujours été pour moi une passion, alors autant la partager.
PSL 72 : En quoi consiste votre métier en tant qu’animateur socio-culturel?
Fabrice : Il s’agit d’animer des ateliers d’initiation aux techniques de bande dessinée sur les temps de loisirs. J’apprends aux jeunes dessinateurs à créer un personnage, l’inclure dans un décors, comprendre le fonctionnement du scénario, du story board, du rythme des cases, etc… A eux ensuite de s’approprier ces outils et de se lancer sur leurs projets.
En ce qui concerne le dessin de presse ce sont des interventions scolaires. Là iI s’agit d’aider les élèves (voir mêmes les adultes) à en saisir les codes, sa fonction, ses diveres formes…En effet depuis les attentats de Charlie Hebdo, il m’a semblé important de faire comprendre ce qu’est le dessin de presse. Il a ce pouvoir de synthèse que n’a pas la bande dessinée ce qui peut rendre sa lecture plus complexe. Entre dessinateurs et rédactions de journaux, on s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de malentendus à son sujet.
PSL 72 : Quelles sont les qualités qui, selon vous, sont nécessaires à l’exercice d’une telle activité?
Fabrice : Pour les ateliers de bande dessinée je pense qu’il faut s’adapter et être à l’écoute (chaque jeune ayant un rythme d’apprentissage différent), être curieux et donner l’envie de l’être aux jeunes dessinateurs. Pour les activités sur le dessin de presse, il faut savoir animer une séquence sur un temps donné, et faire en sorte d’être le plus clair possible. On ne peut pas tout aborder sur ce sujet en seulement deux heures d’intervention. Et bien entendu pratiquer soi-même l’activité que l’on propose, et continuer d’apprendre.
PSL 72 : D’après votre expérience, quels sont les avantages et inconvénients majeurs liés à la profession?
Fabrice : La gestion des plannings d’intervention est parfois un vrai casse tête si je veux répondre aux différentes sollicitations, mais ça fait partie du jeu. L’avantage c’est que je travaille avec des publics différents, c’est toujours très enrichissant, il n’y a pas de sentiment de routine. Qu’il s’agissent de missions ponctuelles ou sur toute l’année scolaire, je me suis habitué à ce fonctionnement et ça me convient.
PSL 72 : D’après vous, quels services profession sport et loisirs Sarthe vous apporte?
Fabrice : Le fait d’avoir un seul employeur est à la fois pratique et rassurant. Un seul bulletin de salaire pour toutes mes missions, un suivi régulier de mes activités et aussi une écoute en cas de besoin. Je suis salarié de PSL depuis 2013 et je propose toujours aux structures pour lesquelles j’interviens de passer par ce biais, cela évite bien des tracas administratifs.